L’histoire de Radio Alpa s’écrit avec ceux qui la font et qui s’impliquent dans son avenir sans cesse en construction.
Née d’une radio pirate « Radio Rillettes » (ça ne s’invente pas) à l’initiative entre autres d’enseignants à l’Université du Maine et de leurs amis, Radio Alpa est déclarée officiellement à la Préfecture de la Sarthe le 10 février 1982 lors de la libération des ondes par le Président François Mitterrand.
Elle prend le nom de « ALPA » qui est à l’origine une abréviation d’Association Locale Pour l’Audiovisuel.
Ses fondateurs, Cécile et Philippe Guillerme, voulaient effectivement développer à la fois un projet radio mais aussi un projet vidéo abandonné faute de moyens.
– D’abord association indépendante, elle est accueillie à la MJC Jacques Prévert dans le Vieux-Mans dans son auditorium où les jeunes venaient écouter et partager leur musique. Elle devient un secteur d’animation de la MJC en 1983.
Essentiellement animée par des bénévoles, elle évolue musicalement pour devenir une radio de référence nationale pour promouvoir la culture locale, les découvertes musicales, les artistes locaux, les nouvelles esthétiques des musiques actuelles.
Mais elle est en premier lieu un média qui s’inscrit dans l’origine et le sens de la libération des ondes : libérer la parole et la donner à ceux qui ne l’ont pas forcément. D’où des émissions sur les faits de société, sur l’actualité, sur la vie locale.
– Sans abandonner cette mission première de communication sociale de proximité, Radio Alpa devient de plus en plus un lieu où les bénévoles partagent leurs passions musicales pour faire découvrir leurs coups de coeur, quand il ne s’agit pas de leurs coups de foudre !
Tout le monde peut venir faire son émission même s’il n’a jamais fait de radio. En cela, avant d’être à l’antenne, il y a une étape de formation radiophonique à l’animation et à la technique nécessaire pour donner des bases.
Chaque émission est née de la propre initiative du bénévole qui en a la charge du début à la fin.
– Elle est un lieu de rencontres, d’échanges, d’épanouissement où chacun peut trouver sa place pour participer à son développement et son projet collectif à partir d’orientations validées par le Conseil d’Administration de la MJC sur proposition d’une commission constituée de bénévoles, des salariés et d’administrateurs de la MJC.
– Certains de ses bénévoles sont devenus des animateurs/animatrices sur le réseau Radio France, des réseaux nationaux RTL2-RMC-RTL, des radios de catégorie B ou en activité dans des maisons de disques.
C’est là tout le sens d’une radio qui œuvre vers l’émancipation individuelle ou collective au sein d’un projet d’éducation populaire, celui d’une Maison des Jeunes et de la Culture.
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