Brisant les codes qu’il a lui-même établis, Fantastic Negrito se révèle entièrement dans son nouvel album, « Son of a Broken Man« .
« À tort ou à raison, Fantastic Negrito donne l’impression d’être en roue libre tout au long de ce nouvel album. Une liberté s’exonérant de plus en plus de quelconques limites, parfois déroutante dans certaines des options et constructions choisies. Mais comme c’est aussi ce qui fait le charme du personnage, autant ne pas compter sur nous pour les doléances, pas davantage quand il semble avoir bouffé du Led Zeppelin (et du Robert Plant en particulier) sur “Runaway From You” ou se muer quasi aussitôt en crooner soul désincarné sur “I Hope Somebody’s Loving You”. Il faut bien ça, de toute façon, pour faire passer la pilule et les aigreurs d’un passé familial explosé aux quatre vents et autres conflits intérieurs qui alimentent la tonalité générale de cet album, jusqu’à son titre. Rock, soul, funk ne pouvaient dès lors chez lui qu’emprunter des chemins cabossés. (RollingStone magazine)
Son of a broken Man est la nouveauté de ce numéro 467 de Blues Club.