Lundi 10 et mardi 11 février derniers avait lieu le Sommet pour l’Action sur l’Intelligence Artificielle (IA) à Paris, co-présidée par la France et l’Inde. Un évènement qui a ressemblé des centaines de pays, aussi bien par ses représentants politiques que par ses acteurs privés.
La France envisage des investissements massifs dans l’intelligence artificielle, aidée par l’Arabie saoudite. Cette ambition s’étend plus largement à l’Union Européenne puisqu’Ursula von der Leyen a annoncé 200 milliards d’euros d’investissement dans cette technologie.
À côté de cet enthousiasme, et en parallèle de ce sommet, s’est également déroulé un contre-sommet de l’intelligence artificielle.
Ce contre sommet initié par le philosophe Eric Sadin porte un regard beaucoup plus pessimiste sur une technologie qui pourrait menacer un grand nombre d’emplois dans les secteurs relationnels, administratifs ou intellectuels. D’autres conséquences dramatiques sont envisagées, notamment dans le domaine de l’information.
Pour y voir plus clair sur ce débat, et pour avoir un exemple d’application concrète de cette technologie, nous recevons à notre micro Pierre Cartier, responsable du pôle transition numérique de Le Mans Université.