S5V25 ALPA A 40 ANS #1 JEAN-JACQUES GOLDMAN
Combien d’entre nous n’a jamais fredonné pour lui un bout d’une de ses chansons ? Voire s’est lâché en concert – pour les anciens et chanceux – à l’époque sur 𝘘𝘶𝘢𝘯𝘥 𝘭𝘢 𝘮𝘶𝘴𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘦𝘴𝘵 𝘣𝘰𝘯𝘯𝘦 ou 𝘌𝘯𝘷𝘰𝘭𝘦-𝘮𝘰𝘪 ?
Ok, ça paraît mainstream voire vintage maintenant, mais d’aucuns estiment qu’il y eut une révolution Goldman ; ce qui lui va bien, vu que les chœurs de l’Armée Rouge entonneront ce mot, lui qui a une histoire intime avec le communisme, la gauche, sans parler de ses racines polonaises – ce qui résonne tout autrement, mais ça fera l’objet d’une autre émission.
Alors qu’il ne se produit plus sur scène depuis 18 ans, il reste secret sur sa vie : il habite en famille à Marseille, est marié à une fan, docteure agrégée en math, avec qui il a eu trois de ses six enfants. Basta. Vingt ans sans nouvelle chanson et il reste dans le cercle restreint des personnalités préférées des français.
Et ça, depuis ses premiers albums ou presque. Pourquoi ? Parce que le texte est simple, direct, colle à nos vies tout en restant riche de sens et en vocabulaire pour de la variété. La musique est hyper efficace tant pour ses intros, la mélodie des couplets et refrains, c’est harmoniquement imparable sans être indigent. Bref, la recette est à chaque fois maîtrisée et le résultat concluant sinon séduisant.
Centrée sur la dizaine d’années en solo, entre le groupe Taï Phong et le trio qu’il forma avec Carol Fredericks et Michael Jones, c’est l’occasion de se (re)plonger dans ses tubes radios incontournables des années 80.
Alors que leur auteur, compositeur et interprète est toujours simple, resté discret, voire secret, très en dehors du showbiz, nous aurons droit à des versions moins courues, des interviews rares et quelques surprises, dont Goldman faisant une reprise… imprévue !