Dans ce nouveau numéro de « C’est d’Actu », Robin Hulin recevait Christine Tafforeau Hardy, la secrétaire fédérale du Parti Socialiste en Sarthe, et Nadine Grelet-Certenais la maire de La Flèche. Elles sont venues parler du lancement de la campagne en Sarthe d’Anne Hidalgo.
Une campagne difficile
La campagne de la maire de Paris, investie depuis six mois par le PS, ne décolle pas. Les sondages la placent entre 2% et 4%. « On vit une situation compliquée depuis 2017 (…) » , selon Christine Tafforeau Hardy, « il y a une part de responsabilité des médias nationaux » qui, selon elle, ne consacrent pas le même temps d’antenne à tous les candidats.
Elle regrette également qu’une primaire n’ait pas eu lieu. Ce qui a pu priver les militants de débats et surtout de « visibilité à ce moment là, car on a pu le voir avec les Républicains, ça a mis la lumière sur différents partis, et surtout ça a permis que certaines personnes écoutent et entendent certaines propositions déjà lancées sur la table », selon elle.
Anne Hidalgo aurait-elle du participer à la primaire populaire en janvier ? « Si tous les candidats de gauche avaient été là, oui effectivement c’était l’idée de base », selon Nadine Grelet-Certenais. En revanche, sans ces candidatures, « cette primaire a été totalement désaxée », argumente la maire de La Flèche.
Pour les deux socialistes, il n’y a d’ailleurs aucune surprise avec la victoire de Christiane Taubira. « C’était annoncé d’avance. Elle était là, face à des personnes nettement moins connues, même s’il faut reconnaître qu’elle a une certaine notoriété », explique la patronne du PS sarthois.
« L’urgence sociale » et l’écologie en priorité
Pour Nadine Grelet-Certenais, Anne Hidalgo possède les meilleures propositions sur l’axe social mais aussi environnemental. « Surtout à l’issu d’une crise sanitaire et économique importante, avec la thématique du pouvoir d’achat qui est essentielle en France ». Au sujet du défit écologique elle a prouvé qu’elle « n’avait pas peur et qu’elle va au bout de ses idées ».