Robin Hulin recevait Jean-Michel Génevaux dans « C’est d’Actu », le vendredi 21 janvier. Le coordinateur en Sarthe, de la primaire populaire, est venu parler de cette investiture et du scrutin qui se tiendra du 27 au 30 janvier. Plusieurs candidatures sont proposées et les électeurs pourront choisir un candidat à soutenir. Les inscriptions se sont terminées le 23 janvier.
Critiquée par les candidats, soutenue par les électeurs
Plus de 400 000 personnes se sont inscrites pour voter. Pour Jean-Michel Génevaux, « l’objectif de l’investiture populaire, qui n’est plus une primaire, c’est que [les gens] (…) puissent se réunir pour décider et soutenir une des candidatures à la présidentielle ».
Si les principaux candidats à gauche comme Jean Luc Mélenchon ou l’écologiste Yannick Jadot sont assez critiques envers ce mode de scrutin, Anne Hidalgo s’est un temps montrée tentée par l’idée d’y participer, avant de se rétracter. A partir du 27 janvier, leurs candidatures seront tout de même proposées aux électeurs.
Taubira accepte le challenge
Une seule personnalité majeure à gauche à accepté de soumettre sa candidature à ce vote. Il s’agit de Christiane Taubira, ancienne ministre de la Justice.
Mais retirera t-elle sa candidature, si les électeurs ne la placent pas en tête des intentions de vote à l’issu de la primaire populaire ? A ce sujet, Jean-Michel Génevaux reste confiant, « elle a déclaré que si elle ne gagne pas elle mettra toute son énergie aux côtés du candidat vainqueur ».
Le coordinateur, en Sarthe, de l’investiture populaire a également exprimé son regard sur l’avenir de la gauche, en cas d’échec et sans alliance.