5 mois après cette décision quels impacts sur les territoires et les structures ?
Jean-Yves Breteau recevait Christine Tafforeau-Hardy, première secrétaire du Parti Socialiste de la Sarthe, et conseillère régionale d’opposition du groupe de la gauche unie « Le Printemps des Pays de la Loire ».
Le 20 décembre dernier, Christelle Morançais, la présidente de la Région Pays de la Loire et ses élus de la majorité ont voté la suppression de toutes les aides à la culture, aux radios associatives, aux associations de prévention des violences faites aux femmes, aux missions locales, ou encore aux clubs sportifs.
Une décision assumée par la présidente de la Région face à la dette de la France. Le gouvernement de Michel Barnier demandait 40 millions d’économies aux Régions. Christelle Morançais en fera plus en faisant voter 82 millions sur les 100 millions d’économies annoncés au départ.
Une décision revendiquée aussi face aux perspectives d’une économie régionale dégradée, l’une des compétences principales des Régions étant le développement économique contrairement à la culture qui n’est qu’une compétence partagée avec d’autres collectivités.
Pour la Présidente de la Région, des décisions justifiées pour préparer l’avenir des jeunes : ne pas leur laisser une dette colossale de la France.
Cinq mois après cette décision, quel est l’impact sur les territoires et les structures ?
Les élus de la gauche unie à la Région conduite par le député socialiste Guillaume Garot commencent une série de tables rondes et de consultations « Les matinées du Printemps » dans différents lieux de la région.
Celui du samedi 24 mai de 9h30 à 14h à Ancenis-Saint-Géron en Loire Atlantique s’intitule : « Coupes budgétaires : quel avenir pour notre jeunesse ? »